Le rapport entre la perception de l'étranger et les médias

Après cette petite recherche sur les outils dont j’avais besoin, je me suis concentrée sur ma recherche. La première chose à faire était d’identifier la question cognitive. Comme je l’ai déjà dit dans mon introduction, mon travail est né de la nécessité de savoir si la situation à Cittadella, ville dans laquelle j’habite, est si "catastrophique" telle que je l’ai lu et vu dans les journaux et à travers des autres moyens de communication. De plus, je me suis demandée quel est le rôle des moyens de communication mêmes sur l’idée que le citoyen ordinaire s’est faite à propos de la situation des immigrés à Cittadella. En somme, mon objectif est de parler avec les personnes, de comprendre le plus possible ce qu’elles pensent et pourquoi. Pour atteindre cet objectif j’ai opté pour une recherche qualitative, qui ne mène pas à un résultat de type statistique mais indicatif. À partir de ce choix, j’ai décidé d’utiliser un entretien structuré, étant donnée mon inexpérience dans ce domaine. La phase suivante, comme je l’ai déjà montré dans la présentation théorique que je viens de faire, a été la construction de la documentation empirique. Avant de récolter les informations, il a fallu créer une trame pour l’entretien que j’allais ensuite mener.

La trame de l'entretien
En suivant les principes indiqués par Bernardi , j’ai créé une trame pour mon entretien. J’ai divisé ma trame, et donc mon entretien, en quatre parties principales.
La première partie de l’entretien a pour fonction d’introduire le thème dominant, c'est­à-dire l’immigration. Avec ces premières questions j’ai veux aussi bien instaurer un contact avec mon interlocuteur qu’évaluer ses connaissances générales sur la question de l’immigration en Italie.
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La deuxième partie de l’entretien concerne Cittadella, ville où l’ensemble des personnes interrogées habite. Cela pour une raison très logique. En effet, puisque mon objectif est celui de chercher à percevoir ce que les habitants de Cittadella pensent à propos de la situation qui s’est créée à Cittadella et qui a été décrite par les médias, les candidats à l’entretien ne pouvaient avoir comme première caractéristique que celle de leur résidence dans cette ville.
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À la fin de cette deuxième partie, je propose deux questions à mon avis très intéressantes. La première concerne la "peu", vrai concept fondamental de mon travail.
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La deuxième question, par contre, demande à l’interlocuteur de faire un parallèle entre les migrants qui, dans le passé, quittaient l’Italie à la recherche d’un travail et de meilleures conditions de vie et ceux qui arrivent maintenant en Italie.