Jean de Condé: un menestrello alla corte di Guglielmo I di Hainaut

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Jean è molto presto in contatto con il milieu aristocratico e la cultura classica. Riceve dalla 
contessa di Hainaut, Giovanna di Valois, delle gratifiche ufficiali negli anni a cavallo fra il 
1325 e il 1333: diventa il menestrello autorizzato della corte di Hainaut, a Valenciennes 
dove era ubicato l’Hôtel de Hollande, residenza invernale del conte, e al Quesnoy, 
prediletto per l’estate. Il suo ruolo di poeta di corte gli permette di affermarsi come 
«epigono» della tradizione cortese e come educatore dei giovani baccellieri (Li castois dou 
jouene gentil home; Dit des. III. Mestiers d’armes). Le interminabili descrizioni dei tornei 
del Lai du blanc chevalier e del Dit dou chevalier a le mance sono giustificate dalla 
meticolosa professionalità nella formazione.  
Come conferma Scheler: 
 
Il suffit, pour fixer le rang littéraire de notre poète, de rappeler qu'il appartient à 
cette période de la décadence de la poésie française que l'on appelle l'époque des 
moralités, des allégories, de la prédication poétique
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, et que, malgré les estimables 
qualités que ses compositions nous découvrent en ce qui concerne son caractère 
personnel, sa muse est empreinte des vices et des travers qui marquent cette 
époque
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. 
 
E ribadisce Pâris: 
 
Ennemi du libertinage d'esprit et de mœurs, il ne paraît pas avoir voulu fonder sa 
réputation, comme la plupart des trouvères ses contemporains, sur la séduction des 
récits romanesques ou le scandale des révélations satiriques. Il aima mieux se 
vouer au culte, et, pour ainsi dire, à la prédication des vertus les plus propres à 
former le chevalier irréprochable et le chrétien accompli
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. 
 
Ci è ignota la durata della sua permanenza alla corte di Hainaut, né si può affermare con 
certezza che il soggiorno all’Hôtel di Guglielmo I sia stato preceduto da un periodo più o 
                                                 
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 Cfr. Jean de Condé, Dit des Jacobins et des Fremeneurs, in A. Scheler, Dits et contes cit., v. 245; «De ce 
jour et nuit les sermon». 
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 A. Scheler, Dits et contes cit., pp. V-VI. 
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 A. P. Pâris, Histoire littéraire de la France, où l'on traite de l'origine et du progrès, de la décadence et du 
rétablissement des sciences parmi les Gaulois et parmi les François par des religieux bénédictins de la 
Congrégation de S. Maur, P. Paris, Paris, 1895, t. XXIII, p. 267.