5
réalité sociale et scolaire dans tout son ensemble et que des résultats 
opposés  et  négatifs  par  rapport  à  ceux  préétablis  ont  souvent  même 
découlé  en  accentuant  encore  plus  l’isolément  et  la  discrimination  de 
l’handicapé à l’égard des autres élèves. 
Le Ministère a donc décidé de les éliminer en insérant l’élève 
handicapé dans les classes normales et un aide‐éducateur dans certaines 
heures scolaires.  
Cette tentative est toujours en acte, et elle est susceptible de 
développements et d’involutions ultérieurs bien qu’elle a été le thème de 
nombre  de  polémiques ;  la  dernière  hypothèse  serait  sûrement  grave 
parce  qu’elle  irait  entraver  la  socialisation  et  l’intégration  des 
handicapés, comme dans le passé, surtout partant du fait que l’insertion 
scolaire n’est pas encore en pleine réalisation en Italie. 
Pour sa part, le Ministère du Travail a promulgué une normative de 
loi  pour  favoriser  l’insertion  professionnelle  des  citoyens  handicapés ; 
cela a été atteint même pour les pressions politiques et sociales  des 
handicapés  ces  dernières  années  qui  ont  rencontré  beaucoup  de 
difficultés  et  de  défiances  pour  une  juste  insertion professionnelle  par 
une certaine opinion publique mais qui ont rendu de domaine publique 
une exigence très sentie et importante pour leur vie sociale. 
L’handicapé veut être considéré, à plein titre, sur le même plan de 
n’importe quel autre citoyen “normal” à travers tous les capacités et les 
potentialités (de l’intellect, de récréation, de travail et physiques, même 
si nécessairement limitée) par lesquelles il est en mesure de s’exprimer. 
Dans la société hactuelle, il est donc indispensable qu’il y ait  une 
majeure  prise  de  conscience  éducative  sur  ce  problème  large  et 
complexe  qui  demande  sensibilité,  une  préparation  et  une  sérieuse 
information  (psychologique,  pédagogique  et  même  sanitaire)  pour 
aborder et accepter de façon naturele, simple et sans aucun 
  
6
empêchement,  l’integration  de  l’handicapé  dans  le  contexte  social  et 
civile. 
Ce processus doit partir du milieu familial du sujet handicapé pour 
être  après  soutenu  par  les  structures  publiques  qui  permettent 
d’entamer et de devélopper sa socialisation jusqu’à la première enfance 
(l’école  maternelle  et  primaire  et  des  centres  ambulatoires  pour  la 
réhabilitation physique).  
L’introduction  à  mon  étude  se  propose  d’être  une  description 
généralisée de la famille contemporanéenne sous l’aspect sociologique, 
psychologique et pédagogique.  
Ensuite,  je  vais  décrire,  comment  il  est  originé  et  il  arrive 
habituellement,  le  processus  d’orientation  dans  les  noyaux  familiaux 
“normaux”, c’est‐à‐dire qu’ils n’ont pas des handicapés dans leur 
structure,  en  déterminant  les  buts  éducatifs,  culturels  et  sociaux  et  en 
cherchant à comprende comment l’orientation qui poursuit aujourd’hui 
dans la phase de l’adolescence se déroule. 
Je vais donc décrire plus largement la famille en tant que organisme 
promotionnel  d’orientation  scolaire  et  professionnelle  de  l’handicapé, 
notamment  dans  un  point  de  vue  pédagogique‐éducative ;  c’est‐à‐dire 
quoi on doit faire et comment on doit agir pour adresser et orienter 
l’enfant d’abord et le garçon handicapé après, afin que la société réserve 
le rôle auquel  ils ont droit, en les faire justement participer activement 
de tout ce qui se passe dans la communauté civile. 
Je  vais  chercher à mettre en évidence  les différentes attitudes qui 
peuvent s’instaurer entre les membres dans un milieu familial “normal” 
et dans une famille ayant un handicapé à son intérieur. 
Avant tout, une orientation appropriée et consciente dans un milieu 
domestique harmonieux et psychologiquement équilibré, doit conduiser 
le fils handicapé à avoir des relations normales dans la famille et avec 
  
7
ses contemporains afin, entre autres, de lui faire sentir ses déficits moins 
que possible, en le mettant ainsi au même niveau social des frères et des 
camarades.  
De cette façon, on lui offre la chance d’arriver à une certaine 
indépendance, qui est nécessaire et fondamentale surtout quand  il sera 
adulte et désireux d’une vie digne et possiblement autonome de la 
famille et de toute forme d’assistance.  
Ayant vécu dans un milieu familial avec des rapports sociaux sains, 
stables et ouverts, l’handicapé pourra se former une propre famille  et 
travailler  normalement ;  en  participant  au  développement  socio‐
économique  de  la  communauté,  il  vivra  sereinement  et  il  sera  plus 
motivé à s’améliorer et, encore plus, il pourra se considérer comme égal 
aux  autres  citoyens  parce  qu’il  a  pu  atteindre  des  buts  existenciels  et 
humains comme toute autre personne, bien qu’il est désavantagé. 
Dès  lors,  après  avoir  exposé  plusieurs  concepts  d’orientation 
professionnelle par la lecture de différents acteurs et en les référant, en 
particulier,  à  la  conception  économique  du  travail,  je  me  propose  de 
vérifier  et  d’analyser  les  modalités  d’insertion  de  l’handicapé dans le 
monde du travail. 
En ce qui concerne le rôle et l’importance de la famille dans 
l’orientation scolaire,  je peux montrer aussi mon expérience d’étudiant 
handicapé.  
Dans la deuxième partie de mon étude, je vais chercher à arriver à 
faire  des  propositions  sur  les  nouvelles  méthodes  d’orientation du 
noyau  familial  du  point  de  vue  soit  scolaire  soit  professionnel,  qui 
peuvent  être  élaborées  et  formulées,  en  analysant  même  les 
perspectives futures.  
Il  faut  prendre  en  examen  les  difficultés  culturelles,  politiques, 
sociales que l’on a rencontré dans le passé. Il faut chercher et  trouver 
  
8
des  ressources  et  des  nouvelles  énergies  par  des  opérateurs  toujours 
mieux  préparés  et  de  plus  en  plus  conscients  et  sensibles  à  ces 
problèmes  qui  puissent  contribuer  à  surmonter  toujours  mieux  les 
difficultés  remarquables  qui  existent  dans  ce  domaine  avec  leurs 
expériences et leurs suggestions. 
Premièrement, ils doivent donner un aide positif à la famille surtout 
du point de vue psychologiquement ; la formation d’education et 
d’orientation pour  la  comunité domestique à  l’avenir  sera  sans  lui une 
tâche très difficile à aborder et à résoudre, peut‐être voire pénible. Les 
possibilités  pédagogiques  et  d’orientation  seront  ainsi  vraiment 
facilitées pour les noyaux familiaux avec des enfants et des garçons 
handicapés.  
Dans  les  dernières  décennies,  configurée  comme  institution  ou 
comme groupe social, la famille moderne a fait l’objet de recherches et 
d’études dans les pays industrialisés de l’ouest, aux États‐Unis et même 
dans les pays de l’ouest européen. 
Dans ce travail de recherche et d’analyse, je suis conscient des 
difficultés  que  je  devrais  aborder  dans  la  tentative  de  comprendre  et 
d’exposer la vastité et la complexité de problèmes qui se posent  aux 
éducateurs et aux opérateurs sociaux et politiques qui visent à la pleine 
intégration  de  l’handicapé,  qui  veut  et  qui  doit  être  considéré par la 
communauté civile comme un citoyen comme tous les autres et avec les 
mêmes droits et devoirs. 
  
9
PREMIER CHAPITRE 
 
1 LA FAMILLE VUE SOUS L’ASPECT SOCIOLOGIQUE 
 
1.1 LA FAMILLE MODERNE 
 
Le noyau familial de la société contemporanéenne est le résultat 
d’une évolution complexe qui s’est vérifiée au cours des siècles  jusqu’à 
nos jours et qui est toujours en cours. 
La famille est en effet une istitution qui est étroitement liée au type 
de  société.  Elle  s’identifiait  ainsi  dans  la  préhistoire  avec  tous  les 
groupes existants (clan, tribu, village). Ensuite, elle se différencia  et  se 
restreignit en rapport à l’évolution de la même société comme un noyau 
à  soi  jusqu’à,  comment  H.  Maine
1
 estime, elle perdit ses qualités 
istitutionnelles de cellule primaire de la société pour devenir une simple 
agrégation d’individu, fondée essentielement sur les rapports 
d’affection et primaires qui sont liés à la réproduction biologique. 
Selon  plusieurs  théories  sociologiques,  le  noyau  familial moderne 
est donc distingué en tant que “sphère privée” et en tant que “groupe 
d’acquisition”.  La  première  caractéristique  concerne  l’évolution  des 
rapports  entre  la  famille  et  la  société,  l’autre  concernes  les  fonctions 
intérieures de la famille hactuelle.  
La  famille  moderne  occidentale  est  liée  au  développement  de  la 
société  capitaliste.  Pendant  la  féodalité,  qui  avait  l’agricolture  comme 
fondement économique, le noyau familial est en effet “patriarcal”. Cette 
caractéristique est distinguée soit par le surgissement et l’affirmation du 
                                                 
1
 H. MAINE, (cité par P. Donati, Sociologia della famiglia,  CLUEB  (2
ème
 Edit.), 
Bologne, 1978, pag. 16). 
  
10
capitalisme où la famille prémoderne a ses origines et qui est distinguée, 
selon plusieurs auteurs, par deux modèles : “bourgeois” et “prolétaire”. 
La famille moderne en tant que “groupe d’acquisition” naît et se 
développe avec le passage à la deuxième phase du capitalisme moderne 
prédominé  par  les  grandes  sociétés  actionnaires,  qui  est  reliée au 
modèle de société industrielle avancée. La définition indique le modèle 
familial prédominant, c’est‐à‐dire celui qui est présent davantage dans 
les classes sociales d’une société déterminée. 
La sociologie moderne fait référence à deux conceptions primaires 
dans les études sur la famille : marxiste et structurelle‐fonctionnaliste. 
Dans  les pays  socialistes, par  exemple,  il  y  a une  conception de  la 
famille  qui  est  reliée  à  la  pensée  et  à  la  philosophie  de  Marx  et  de 
Engels
2
,  qui  considèrent  le  noyau  familial  comme  une  superstructure 
par  rapport  aux  autres  relations  de  production,  c’est  pourquoi  son 
développement se trouve dans les fonctions que la direction politique de 
la société saura lui confier en accord avec les buts de l’égalité sociale et 
de la productivité économique planifiée. 
En  Occident,  il  y  a  plutôt  une  large  prédominance,  même  si  très 
critiquée,  de  la  théorie  structurelle‐fonctionnaliste  dont  le  majeur 
exponent  est  T.  Parson
3
.  En  suivant  les  lignes  générales  de  la  pensée 
sociologique  de  E.  Durkheim
4
, le fonctionnalisme structurel a mis en 
lumière les lois organiques d’évolution de la société moderne avec l’une 
des ses théories qui est centrée, en particulier, sur la méritocratie. 
Selon P. P. Donati, la famille est distinguée en tant que institution et 
en  tant  que  groupe  social.  En  tant  que  institution  sociale,  elle  est  le 
groupe  domestique  qui  est  observé  dans  l’optique  de  l’intégration  du 
système  en  tant  qu’il  est  défini  soit  par  les  institutions  politiques  (le 
                                                 
2
 F. ENGELS, (cité par P. Donati, oeuvre cité, pag. 29‐30). 
3
 T. PARSON, (cité par P. Donati, oeuvre cité, pag. 27). 
4
 E. DURKHEIM, (cité par P. Donati, oeuvre cité, pag. 28). 
  
11
pouvoir législatif et exécutif) soit par les apparaux de l’Etat  (justice, 
école,  administration,  etc.)  soit  encore  par  le  système  économique  qui 
considère les familles comme un moment ou une façon de réproduction 
de la force‐travail. 
En tant que groupe social, elle est le groupe domestique vu en 
partant de la façon vitale, c’est‐à‐dire tel qu’il est donné dans  les 
structures intersubjectives dans la vie de tous les jours qui ne coincïdent 
généralement  qu’en  partie  avec  les  attentes  du  système  politique  ou 
avec la normative juridique‐institutionnelle de la société, ou même avec 
les demandes du système économique.  
Pour la sociologie, donc, la famille est vue et étudiée le plus souvent 
en tant que phénomène social total. 
J’ai affirmé que deux modèles de famille ont surgi jusqu’à la société 
paleo‐industrielle : la famille “bourgeoise” et la famille “prolétaire”, dans 
lesquelles il y a deux types de solidarité.  
Dans la famille bourgeoise, la solidarité est fondée sur la recherche 
de l’accumulation et du profit économique et l’édification d’une dynastie 
industriele. Dans la famile prolétaire, la solidarité est surtout 
l’expression  de  collaboration  et  d’affection  contre  les  difficultés  d’une 
vie  quotidienne  qui  pose  des  problèmes  de  plus  en  plus  grands  à 
résoudre. 
On a fait d’autres recherches qui sortent de ces deux grands 
schémas (marxiste et structurelle‐fonctionnaliste). 
De ces études il ressort premièrement le refus de la famille à 
restreindre  les  rapports  interpersonnels,  c’est‐à‐dire à devenir de plus 
en  plus  privée.  Ces  recherches  indiquent  en  outre  comment  il  y  a 
aujourd’hui  le  besoin  d’une  famille  conçue  comme  une  agence 
d’orientation pour le développement de la vocation personnelle des fils.  
  
12
Les  nouvelles  théories  de  la  socialisation  mettent  en  évidence 
l’aspect  irremplaçable  du  noyau  familial  en  tant  que  agence  de 
socialisation primaire où la privation soit de la mère soit du père a des 
conséquences  lourdes  pour  la  formation  et  pour  le  développement 
personnel et social de l’enfant (Ardigò
5
). 
Même les rapports entre la famille et le travail (une majeure 
division du travail, une activité de travail pour tous les deux parents, 
plus  de  temps  libre)  changent  et  se  différencient  avec  cette  évolution 
sociologique.  
Il y a toujours des différents niveaux existenciels dans la famille 
contemporanéenne qui aident à former et à développer la solidarité 
familiale  par  des  rapports  humains  (niveau  biologique,  psychologique, 
économique, social et culturel). 
Dans  les  dernières  trente  années,  en  Italie,  la  famille  a  subi  une 
profonde  transformation  qui  a  suivi  le  développement  capitaliste  et 
industrial de la société. Cette dernière a changé le contexte économique, 
social et cultural du Pays.  
On a passé d’un modèle essentiellement agraire de la famille 
patriarcale  paysane  jusqu’aux  années ’50 pour arriver, pendant les 
dernières décennies, à une société industrielle avancée avec un modèle 
nucléaire  de  classes  moyennes  et  basses  en  passant,  cependant,  du 
modèle nucléaire ouvrier dans la phase intermoyenne.  
Les modèles prédominants pour les types de société agraire, paléo‐
industrielle  et  industrielle  avancée  sont :  résidentiel,  bourgeois  et 
technocratique. Ce dernier  se  structure pendant  les  années  ’70  avec  le 
développement  continu  du  secteur  tertiaire  (transports,  commerce, 
crédit,  administration  publique,  informatique,  publicité)  commencé 
                                                 
5
 A. ARDIGÒ, 1968; J. HABERMAS, 1969 (cités par P. Donati, oeuvre citée, pag. 
40‐41). 
  
13
pendant les deux décennies précédentes à travers les processus 
d’accumulation capitaliste. Il y a des inégalités sociales même dans ce 
dernier technocratique comme dans le deux précédents en tant qu’il est 
lié à eux.  
Dans cette dynamique, on est en train de commencer à déléguer 
toujours  plus  à  l’Etat  des  fonctions  et  des  problèmes  qui  n’étaient 
autrefois une tâche que de la famille. Il y a un rapport, au sujet  des 
changements  du  milieu  familial  italien,  entre  le  changement  des trois 
structures  indiquées  ci‐dessous  et  la  disparition  continue  de  qualités 
istitutionnelles par la famille. 
Dans ses modèles prédominants dans tout type de société, la famille 
perd  les  précédents  caractères  institutionnels  en  prenant  d’autres,  en 
rapport à la nouvelle structure prédominante de la société. 
Cependant, il y a une hypothèse différente de cette‐ci : la famille de 
la  société  capitaliste  peut  devenir  une  unité  de  services  primaires ; 
premièrement,  cela  signifie que  le noyau  familial est  considéré surtout 
comme un lieu de réproduction primaire de  la vie dans un contexte de 
rapports sociaux ouverts entre la famille et la collectivité. 
La famille est considérée dans son intérieur non seulement comme 
un soutien affectif, mais comme un milieu d’aide et de soutien mutuels. 
La famille est considérée de l’extérieur comme un sujet de services 
sociaux  avec  des  importantes  dépenses  économiques  et  avec  des 
dysfonctions croissantes, et surtout comme une institutionnalisation des 
couches plus faibles de la population (désadaptés, handicapés, malades, 
âgés, etc..).  
Un Etat moderne de sûreté social doit donc reconnaître et légitimer 
la famille comme une structure de réciprocité qui doit être réorganisée 
même sous l’aspect économique en tant que domaine de distribution de 
services. 
  
14
1.2 L’ACQUISIVITÉ DE LA FAMILLE 
 
Pour comprendre la génèse et la structure de la famille moderne, il 
faut  retourner un peu au concept d’acquisivité  familiale ;  l’expliquer et 
l’analyser sous l’aspect social en le reliant et en le rapportant même aux 
dynamiques et aux relations intérieures et extérieures du noyau familial 
d’aujourd’hui.  
Les  sciences  sociales  entendent  l’acquisivité  en  tant  que  présence 
d’un  facteur  humain  qui  a  contribué  à  faire  progresser  la  société 
capitaliste  de  production  avec  d’autres  différents  facteurs  structuraux, 
en  lui  donnant  surtout  une  charge  humaine  orientée  culturellement, 
selon des rapports de pouvoir dans le domaine des rapports sociaux. 
Ce facteur humain psycho‐culturel, ayant des différentes valeurs 
symboliques  et  culturelles,  est  appelé  “acquisivité”.  Selon  la  théorie 
structurelle‐fonctionnaliste de T. Parson
6
, elle doit être reliée à la famille 
parce que le noyau familial est le premier stade fondamental de 
développement vers l’organisation de la motivation subjective orientée. 
La  sociologie  qui  fait  plutôt  référence  aux  théorie  de  Max  et  de 
Weber
7
, indique l’acquisivité en tant que motif bourgeois du profit et de 
l’accumulation capitaliste. Après Weber, plusieurs chercheurs affirment 
que  l’énergie de propulsion du système social et productif au début de 
l’accumulation  capitaliste,  est  donnée  et  développée  par  un  facteur 
individuel charismatique et de renouvelement qui, même avec des noms 
différents, qui entre lui aussi dans l’acquisivité.  
Deux directions d’évaluation et de recherche ont surgi et se sont 
développées dans la conception marxiste sur l’acquisivité. 
                                                 
6
 T. PARSON, (cité par P. Donati, oeuvre citée, pag. 115). 
7
 MARX et WEBER, (cités par P. Donati, oeuvre citée, pag. 116). 
  
15
D’un côté, certains chercheurs (Marx et Tawney
8
) ne la considèrent 
que  comment  un  motif  individualiste  et  d’appropriation  en  tant  que 
point  de  départ  de  l’exploitation  productif  et  économique.  De  l’autre, 
d’autres chercheurs  (Weber, McClelland, Marshall, Schumpeter
9
) ont  la 
tendance  à  séparer  l’orientation  utilitariste  et  subjective  des  fonctions 
socio‐personnelles que l’acquisivité déroule comme énergie nécessaire à 
l’évolution de la société et de la personnalité. 
Selon  plusieurs  théories  sociologiques  contemporanéennes,  les 
différents  courants  de  l’activité  sociale  se  perdent  dans  beaucoup  de 
canaux constitués par les intérêts privés individuels qui font partie de la 
société.  
La socialisation est aujourd’hui considérée  le plus souvent comme 
une  recherche  des  problèmes  que  d’abord  la  famille  et  après  l’école 
rencontrent comme des sous‐systèmes d’une société acquisitive qui 
délégue à elles l’orientation pour les nouveaux composants de la société.  
Partant de l’enfance jusqu’à arriver à la réalisation des buts donnés 
par la division capitaliste du travail, on arrive de cette façon à acquérir 
des capacités acquisitives appropriées pour constituer et pour améliorer 
l’adaptation au milieu extérieur.  
Une  fois que  l’acquisivité est  insérée dans  le développement de la 
société  industrielle  moderne,  elle  est  constituée  par  un  processus  de 
socialisation ayant dans la famille orientative la première et principale 
institution  sociale,  surtout  pour  l’importance  de  l’éducation  dans  la 
première enfance pour la formation individuelle de l’enfant. Le système 
social  dirige  généralement  ses  processus  à  travers  la  canalisation  des 
motivations vers  tous  les valeurs et  les  idéologies qui correspondent à 
                                                 
8
 MARX et TAWNEY, (cités par P. Donati, oeuvre citée, pag. 117). 
9
 MCCLELLAND, MARSHALL, SCHUMPETER, (cités par P. Donati, oeuvre citée, 
pag. 122). 
  
16
son  système  culturel,  et  le  noyau  familial  est  le  premier  agent de 
socialisation.  
Ce sont deux les macroprocessus de rélations entre l’être humain et 
la société qui font l’objet de médiation par la famille : d’un côté,  le 
comportement adulte est très influencé par les modèles relationnels que 
les composants d’une société ont trouvé et jugé positifs dans leur noyau 
familial ; de l’autre, l’apparition de nouvelles tensions dans la société, est 
la cause plus probable de changements de l’expérience et des 
vicissitudes des enfants. 
Dans ce contexte, l’acquisivité nécessite d’une certaine stabilité des 
rôles familiaux, des valeurs et des modèles parentaux, de façon à 
permettre à la réalité sociale de pénétrer dans la famille en apportant 
des  nouvelles  attitudes,  des  énergies  et  des  tensions  afin  que  la 
socialisation acquisitive soit orientée vers la juste direction. 
Premièrement, il faut donc tenir compte de la structure psycho‐
sociale des relations familiales (quand, de quelle façon, où, etc..), 
comment ces rapports arrivent et comment il subissent l’influence  du 
milieu extérieur, pour arriver à une acquisivité conforme aux exigences 
familiales de notre complexe société technologiquement, culturellement 
et socialement avancée.  
On  doit  après  considérer  le  système  culturel  et  éducatif  de 
l’acquisivité qui existe dans la famille et qui détermine les processus de 
socialisation des fils. On doit enfin considérer et déterminer aussi  les 
variables  proprement  sociologiques  pour  comprendre  comment  elles 
puissent influer sur l’acquisivité des interactions familiales avec laquelle 
l’enfant est socialisé.  
Certaines variables,   par exemple, peuvent être la classe sociale de 
la famille ; les attentes et les aspirations pour la réussite sociale ;  les 
opportunités de départ pour l’acquisition de certains buts pour les fils ; 
  
17
la réussite sociale du chef de la famille ; les techniques d’éducation pour 
les  fils, qui  sont permissives, autoritaires ou apathiques selon  la  classe 
sociale de la famille ;  la réussite scolaire des parents qui influence celle 
des  fils,  en  déterminant  même  le  status  familial  et  leur  socialisation 
acquisitive. 
Dans ce contexte, l’acquisivité nécessite d’une stabilité des rôles 
familiaux, des valeurs et des modèles parentaux, de façon à permettre à 
la réalité sociale de pénetrer dans la famille en entraînant des nouvelles 
attitudes, plusieurs énergies et des tensions afin que la socialisation 
acquisitive soit orientée dans la juste direction. Pour arriver donc à une 
acquisivité conforme aux exigences familiales de notre complexe société 
technologiquement,  culturellement  et  socialement  avancée,  il  faut  tout 
d’abord prendre en examen la structure psycho‐sociale des relations 
familiales  (quand,  de  quelle  façon,  où,  etc..  ces  rapports  se  vérifient  et 
comment ils subissent l’influence du milieu extérieur).  
On  doit  après  considérer  le  système  culturel  et  d’éducation  de 
l’acquisivité qui existe dans la famille et qui détermine les processus de 
socialisation des  fils. On doit même  considérer  et déterminer  enfin  les 
variables  proprement  sociologiques  pour  comprendre  comment  elles 
peuvent avoir une influence sur l’acquisivité des interactions  familiales 
avec  lesquelles  l’enfant  est  socialisé.  Certaines  variables,  par  exemple, 
peuvent être la classe sociale de la famille ; les attentes et les aspirations 
pour la réussite sociale ; les opportunités de départ pour l’acquisition de 
certains buts pour les fils ; la réussite sociale du chef de la famille ; les 
diversités  techniques  d’éducation  des  fils,  permissives  ou  autoritaires 
selon la classe sociale de la famille ;  la réussite scolaire des parents qui 
influence  celle  des  fils,  en  déterminant  aussi  le  status  familial  et  leur 
socialisation acquisitive.