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Plurilinguisme et exclusion sociale: le langage de la banlieue

La fracture sociale de deux mondes: la banlieue et la société dominante

Dans l’étude urbain de l’histoire française, notamment Paris, deux concepts jouent un rôle essentiel, valorisés toujours dans la société française, c’est à dire la banlieue et le centre-ville. Le plus souvent, il s’agit de deux réalités, qui ont été lus et décrites comme une seule entité, mais dans le cas français, ils rappellent deux mondes en contraste entre eux. La première, la ville, c’est le symbole de la civilisation, la démocratie, la liberté de l’individu et représente l’espace, où les liens et les interactions sociales se concrétisent; par contre à la ville, la banlieue est considérée l’antithèse de l’ordre conçu par la ville et elle est donc interprétée comme le berceau de toutes les problèmes sociaux, notamment la violence, la délinquance, la pauvreté, le chômage, le terrain, où s’affirment nouvelles inégalités, la solitude et la marginalité sociale. Cette séparation sociale et économique est associée aux transformations historiques, c’est-à-dire le processus d’urbanisation et la deuxième industrialisation, qui ont permis l’évolution de Paris dans une moderne métropole européenne. Pour expliquer les évolutions historiques, qui ont conduit à cette scission, il faut, en premier lieu, analyser le sens du mot "banlieue". Le mot "banlieue" est composé par la racine allemande "bann", dont la signification correspond au sens d’exclusion et le terme "leuga", qui fait référence à la notion de ligue, utilisée à partir de l’époque gallo-romaine. La valeur du concept "banlieue" diffère de celle de faubourg ; en effet, en contraste avec le faubourg, la banlieue désignait l’enceinte, qui entourait la ville. Le faubourg indiquait, au contraire, l’espace, où l’activité commerciale se développait, qui était loin de l’enceinte. Au cours des dernières années, la banlieue a modifié son image ; en effet, ceci devient un lieu de villégiature, qui est destiné exclusivement aux membres de la noblesse et de la grande bourgeoisie. Cependant, cette évaluation positive de la banlieue parisienne ne reflet aucunement son image actuelle.

L’époque, où la banlieue gagne sa marque de mépris, est sans conteste le XIX siècle. C’est la période de la restauration, où la ville de Paris est complètement renouvelée et reconstruite, en relation au plan d’urbanisation du baron Haussmann. Ce plan de renouvellement de la ville de Paris visait à résoudre les problématiques urbaines, dont, à la base, il y avait encore un paysage médiéval, notamment la nécessité de nouvelles routes de communication, pour améliorer les lignes de communication parmi les points cruciaux de la ville et plusieurs quartiers, qui l’entouraient. La deuxième question à traiter était l’hygiène publique ; en effet, le paysage français, qui garde encore une structure médiévale, avait besoin de nouveaux systèmes contre le manque de l’air et de la lumière, avec le but aussi de réduire la diffusion des maladies. Cette modernisation de la ville de Paris rencontre plusieurs effets positives, car elle a contribué à donner une image radieuse et claire de la ville, par la création de nouveaux espaces vertes, nouvelles voies de communication, un fort système hydraulique. Ceci a représenté un essentiel et positif changement, car il a permis d’affirmer un sens d’ordre, après les émeutes en 1848. Malgré ça, les dépenses étaient très élevées et les nouveaux immeubles, basés sur une plus grande modernisation par contre aux vieux quartiers, demandaient considérables sommes d’argent, qui les classes, les plus désavantagées de la population, ne possédaient. Par conséquent, une mobilité en masse a lieu vers la banlieue, caractérisée par la présence de logement insalubres et un paysage polluant ; en effet, au cours de ces années, la banlieue agit en tant que stockage aux déchets toxiques de la ville. Il s’agit, donc, d’un plan de renouvellement, qui donne lieu à une mobilité massive vers les banlieues et comprend au début seulement les catégories sociales, les plus pauvres de la société française et par la suite se transforme dans un phénomène, où les villes reversent tous ceux qui ne peuvent plus héberger et les campagnes envoient tous les hommes, qui ne peuvent plus nourrir.

Ce processus de mobilité vers la banlieue, qui a été renforcé surtout par l’industrialisation, aggrave les divisions entre les classes sociales, organise le territoire de la banlieue en lui donnant l’image de dégradation physique et morale, en relation a son rôle de stockage des déchets polluantes et toxiques, issus d’usines à gaz et même éléments urbains, qui transmettent peur et morte, notamment hôpital psychiatrique, prison, hospices et cimetière. Dans certains cas, le mot "banlieue" est associé à la notion de "ghetto", qui a été adopté pour designer les quartiers sensibles, par exemple les taudis. Cependant le ghetto ne fait reference à un quartier sensible pauvre, mais, au contraire, c’est une situation, qui peut conduire à l’enfermement et à la destruction, dans la mesure où elle devient permanente. La question de la banlieue, selon les historiens, s’inscrit dans un cadre plus vaste, c’est-à-dire la question ouvrière ; par conséquent, la thématique, appelée urbaine, ne reflet une question spatiale et géographique, mais plutôt une problématique sociale. A partir de 1894, dans le cadre du logement sociale, les reformes ont été introduites, dont le but était le renforcement et l’amélioration des conditions de vie au sein de la banlieue parisienne, surtout pour les catégories sociales, les plus pauvres, de la population française. La première loi, qui conduit à la promotion des logement HBM, c’est-à-dire les logements à bon marché, était la loi Siegfried, en 1894. Malgré les avantages de ces logements, ils sont décrits comme un moyen de la classe dominante, pour contrôler les classes, les plus misères de la population. Cette condition de monopole de la classe dominante, face à la classe la plus désavantagée du peuple parisien, a été interprétée comme une dépendance de la population de la banlieue par la ville.

Ce phénomène s’accroit au cours du XX siècle, à cause de la séparation entre environnement de travail et domicile, qui est à la base du processus de dégradation physique et morale de la banlieue et la conduit au passage de quartier-ghetto et à l’exclusion de la population périphérique de la ville. Une autre question, qui a été objet des débats, car renforce le sentiment d’exclusion et d’enfermement social et aussi géographique, concerne le manque d’un réseau de transports collectifs ; pour cette raison, les contacts entre ces deux mondes étaient aussi très difficiles à dérouler. Il faut même souligner, que l’usage de la voiture était réservé à la ville, aux membres, les plus riches de la population. La situation de la banlieue, dénommée dans cette période "banlieue rouge", car les élus étaient communistes et socialistes, dont les programmes politiques concernaient l’égalité des droits entre la banlieue et la ville, change dans le deuxième après-guerre, avec l’arrivée de nouvelles vagues migratoires ; en effet, cette croissance démographique a besoin d’une nouvelle réforme dans le cadre urbain des logements sociaux. Cet évènement a été lu comme une opportunité par les représentants politiques de la banlieue pour introduire un plan de modernisation du territoire. Ceci conduit à une nouvelle organisation de la classe ouvrière, entre membres qualifiés et travailleurs non qualifiés, qui, par contre aux ouvriers qualifiés peuvent occasionnellement bénéficier des logement HLM. La situation dégénère avec l’arrivée des travailleurs migrants maghrébines, par nouvelles politiques coloniales pour compenser le besoin de main d’œuvre, associé au développement économique ; en effet, les étrangers empirent la situation, qui était déjà très compliqué, en lui attribuant davantage une valeur négative et une image de dégradation. Ce cadre social rend à la fois difficile la réalisation d’un plan urbain du territoire. Ceci conduit aussi à une forte dégradation des conditions de vie des immigrés, qui, par conséquent, deviennent les victimes d’une politique discriminatoire. Le domaine, où cette discrimination se manifeste, est surtout l’attribution des logements, car les office HLM préféraient prioriser les français modestes, par contre aux immigrés algériens.

Cette question met en évidence du coup la perte d’une identité française nationale des immigrés. Il faut aussi rappeler la raison et les circonstances, qui ont conduit à ces évènements, c’est-à-dire l’idée d’ignorer les problèmes sociales et économiques et par la suite de se focaliser sur les différences ethniques ou sur le couleur de la peau. Dans cette situation, il est impossible lutter pour défendre son identité idéologique, à cause des luttes internes, qui ont été créés par les différences entre les classes sociales, ethniques et géographiques. Ça ne veut dire rien dans une réalité, qui est évaluée hétérogène, c’est-à-dire la population de la banlieue. En réalité, ce territoire est perçu de l’extérieur comme une seule entité ; pour cette raison, le marque de dégradation physique et morale, aggravé à partir de l’arrivée des travailleurs migrants algériens et africains, est étendu à la fois à la classe ouvrière. De cette manière, on peut souligner un lien entre la dimension coloniale et celle sociale. L’histoire de la banlieue est lue dans un rapport étroit de dépendance avec la ville, bien qu’elle soit son contraire ; en effet, à cet égard, la banlieue est, à la fois, un prolongement de la ville et même sa marge, c’est-à-dire un territoire de l’enfermement, un espace dédié à l’accueil des fonctions urbaines indésirables, notamment l’élimination des déchets et le stockage des substances polluantes.

Dans la description de la banlieue moderne, deux éléments caractéristiques sont valorisés, la désorganisation sociale et l’attachement. Bien que les habitants de la banlieue cherchent à distinguer, l’image du territoire comprend un ensemble de quartiers désorganisés, un espace dégradé, dont la population se distingue pour le manque des formes de politesse et éducation et par contre, se révèle agressive et violente. Les deux valeurs, sur laquelle se base cette réalité, est l’indifférence et l’anonymat. Cette image de désorganisation sociale renforce l’idée d’un sentiment d’impuissance et de cette manière, le quartier pense qu’il n’a aucun contrôle sur le territoire. L’attachement, en contraste avec la désorganisation sociale, favorise la diffusion d’une image positive de cet espace. Ceux, qui permettent ce phénomène, sont les enfants et les jeunes ; en effet, la banlieue constitue le centre de leur aventures, jeux dès leur prime enfance et leur interactions sociales. Cependant ces liens ne comprennent pas tous les quartiers, mais favorisent le développement d’un sentiment d’attachement vers le territoire. Par conséquent, la destruction de ce paysage provoque un sentiment de tristesse, interprété comme valeur symbolique de l’enfance.

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Plurilinguisme et exclusion sociale: le langage de la banlieue

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Informazioni tesi

  Autore: Claudia Nicol De Caro
  Tipo: Laurea I ciclo (triennale)
  Anno: 2020-21
  Università: Università degli Studi di Bari
  Facoltà: Lingue e Letterature Straniere
  Corso: Culture delle Lingue Moderne e del Turismo
  Relatore: Giovanna Devincenzo
  Lingua: Francese
  Num. pagine: 80

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Parole chiave

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banlieue
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société
langage
identité linguistique et sociale
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